


Les Clés En Soi
"Le partage est un plaisir
et un plaisir s'offre."
Jean-Pierre Szymaniak

Publié le 27/05/2025
La scoliose

La scoliose est une déviation latérale en forme de courbe de la colonne vertébrale due à une rotation des vertèbres. Si la forme dite « secondaire » résulte d’une maladie neuromusculaire ou osseuse, les causes précises de la scoliose dite « idiopathique » restent encore aujourd’hui inexpliquées. Cette forme la plus répandue de la pathologie apparaît au cours de la croissance, bien souvent à l’adolescence, et évolue lentement jusqu’à la puberté. Beaucoup avancent des causes héréditaires, des anomalies congénitales ou encore des lésions pour expliquer sa survenue sans pour autant pouvoir le certifier. Une part de mystère demeure dans l’explication de cette pathologie.

La colonne représente notre maintien dans la vie, la protection et le soutien. Elle exprime très souvent un sentiment de dévalorisation. La scoliose peut dénoter le fait que l'on ne réussit pas à se maintenir droit dans notre vie, face aux évènements ou personnes ou encore en lien avec une autorité qui impose.
La scoliose se manifeste souvent à l’adolescence : comme je suis à la recherche d’une identité, trop vieux pour être un enfant et trop jeune pour être un adulte, la vie et les responsabilités semblent énormes. Je refuse ce corps, cette vie, je refuse de grandir.
Mes responsabilités me font peur, je suis indécis dans mon orientation. L’énergie se bloque et la scoliose en serait la manifestation physique.
Ai-je tendance à me comparer à mes frères et sœurs (à mon jumeau ?), mes cousins/cousines, mes camarades d’école ? Puisque j’ai souvent l’impression qu’ils sont meilleurs que moi, je me dévalorise et cela s’exprimerait par une scoliose.
Ai-je l’impression que je dois être le pilier de la famille, lui faire honneur, être sa fierté ? Ce serait beaucoup demander à ma colonne.
Je peux me sentir perdu car j’ai besoin de repères, de points de référence afin de me définir comme individu. Ceux-ci sont habituellement personnifiés par mon père et ma mère ou par les gens les plus influents que je côtoie (un professeur, une nourrice, un autre parent, …). Si ces références ne me conviennent pas ou si je suis déçu par celles-ci, ma colonne vertébrale, qui ne se sent pas soutenue, va dévier.
Je ne peux pas m’appuyer sur moi-même, me sentant trop fragile. Ma colonne s’effondre comme mon monde intérieur. Je vis en fonction des autres. Je préfère m’effacer, éviter au lieu de prendre le risque de m’affirmer. La scoliose est liée à un désir de fuir une situation ou quelqu’un. Je vérifie ce qui se passe dans ma vie et ce qui m’empêche de me sentir bien.
Peut-être vous reconnaissez-vous dans ces quelques lignes ou reconnaissez-vous quelqu’un de votre entourage… Ces lignes ont pour but d’amener une réflexion psycho-émotionnelle davantage "spirituelle" mais tout à fait complémentaire au suivi médical qui demeure indispensable.
Et maintenant on fait quoi de tout ça ? On peut explorer plusieurs pistes :
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sur le plan énergétique : travailler la confiance en soi, l’estime de soi, la légitimité d’occuper sa place dans le monde et au sein de sa famille,
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le plan transgénérationnel : existe-t-il des antécédents de scoliose dans la famille ? Si oui, ces personnes ont ou avaient-elles identifié ce qui les faisait « dévier » ou les rendait indécises ? Si le « problème n’est pas réglé », peut-être serait-il temps pour les descendants de briser les chaînes…
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sur le plan spirituel : la méditation et la relaxation aideront à renouer avec l’instant présent. CARPE DIEM ! Accepter de vivre au présent, un jour à la fois. Prendre conscience d’être à l’école de la vie et de vivre en harmonie avec ce qui nous entoure. Retrouver la joie et, chaque jour, réaliser qu’on a la force et la capacité de relever le défi. Devenir partie intégrante de sa propre vie. Vivre pour soi. Cesser de se comparer aux autres car nous sommes tous différents et uniques.
Sujet intéressant n'est-ce pas ?

Les astuces et techniques partagées ci-dessus sont non thérapeutiques et non médicales. Elles ne doivent en aucun cas se substituer aux traitements spécifiques d'une pathologie, qu'ils soient allopathiques ou de médecines complémentaires, mais au contraire les accompagner.