


Les Clés En Soi
"Le partage est un plaisir
et un plaisir s'offre."
Jean-Pierre Szymaniak

Publié le 18/04/2025
Le diabète

« Mme Tagada, ce n’est plus du sang que vous avez dans les veines, c’est du caramel.
- J’adoooooore le caramel ! répondit la patiente, les yeux grands ouverts.
- Mme Tagada, je suis sérieux, répondit fermement Dr Médoc. Il est important que nous trouvions ensemble des solutions pour réduire votre consommation de sucre. Votre diabète explose. »
Le diabète est un trouble de l’assimilation, de l’utilisation et du stockage des sucres provenant de l'alimentation. Cela se traduit par un taux de glucose élevé dans le sang (hyperglycémie). On distingue principalement deux types de diabète :
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le diabète de type 1 qui est une maladie auto-immune : le corps ne reconnaît plus les cellules du pancréas chargées de produire l’insuline et demande donc à des anticorps de détruire ces cellules ; autrement-dit, le corps « s’autodétruit ». L’absence ou l’insuffisance d’insuline entraîne un trop plein de glucose dans le sang. Ce diabète est dit « insulino-dépendant » car des injections régulières d’insuline sont indispensables voire vitales pour la personne diabétique.
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le diabète de type 2 dit « non-insulino-dépendant » s’installe plus sournoisement que le premier. Des facteurs génétiques ou environnementaux (alimentation déséquilibrée, sédentarité, manque d’activité physique, surpoids, obésité, tabac, …) peuvent en être à l’origine.
Outre un suivi médical indispensable et primordial, quelques solutions alternatives peuvent accompagner les personnes diabétiques.

ALIMENTATION
Inutile d’insister sur le fait que la consommation de sucre doit être surveillée de prêt. Les conseils d’un médecin généraliste et/ou d’un nutritionniste seront indispensables pour adapter au mieux le régime alimentaire selon le type de diabète diagnostiqué.
SPHERE PSYCHO-EMOTIONNELLE
Le diabète de type 1 est souvent diagnostiqué chez les enfants et jeunes adultes qui ont beaucoup de mal à prendre leur place, à exister. Ils vivent à travers une autorité, ils ont une sensibilité très fine qui fait que le monde leur apparaît comme oppressant ; chaque événement va avoir des allures lourdes et accablantes. Ces personnes subissent d'ailleurs fréquemment une perte de joie. Il sera favorable d'encourager l'enfant à se faire confiance, à se donner de l'amour et à reconnaître sa propre valeur. Lui permettre de constater qu'il peut avoir confiance en celui ou ceux qui l'éduquent lui sera aussi d’une aide précieuse. Dans le passé de l'enfant, peut-être y a-t-il une peur de déplaire ou une croyance qu’il n'a pas de valeur et qu'il devra toujours se soumettre à l'autorité qui en impose.

Le diabète de type 2 survient généralement après 40 ans mais désormais de plus en plus chez les adolescents et jeunes adultes. Ces personnes sont souvent en détresse face à un manque d'affection, de douceur, de joie de vivre, elles ont de la difficulté à exprimer leurs sentiments. Ce diabète a pu être provoqué par un évènement ou une situation qui a fait perdre le bonheur, la joie de vivre voire leur raison d'être.
Le diabète gestationnel se définit comme tout diabète qui se manifeste durant la grossesse, le plus souvent au cours du deuxième ou troisième trimestre. Il peut être en lien avec un grand chagrin, une tristesse ou encore une forte émotion vécue pendant la grossesse.
Leur point commun à tous les trois : le sucre, lui-même relié à l’amour, à la tendresse, à l’affection donc à la douceur. Le diabète reflète divers sentiments de tristesse intérieure, des émotions refoulées empreintes de tristesse inconsciente et absentes de douceur. Il traduit également un conflit avec l’autorité : quel rapport la personne diabétique entretient-elle (ou a-t-elle entretenu) avec son père ou sa mère ou de façon générale avec la personne qui l’a élevée ou qui a représenté l’autorité ? Estime-t-elle avoir manqué d’amour, d’affection, de tendresse, de douceur ?

THERAPIES ALTERNATIVES
L’hypnose, la kinésiologie, les constellations familiales sont des thérapies très efficaces pour travailler sur la confiance en soi et l’estime de soi. Elles permettent par la même occasion de creuser la question du conflit d’autorité. En effet, il est important de garder à l’esprit que remonter à la cause est indispensable pour comprendre la pathologie et ses symptômes.

Les astuces et techniques partagées ci-dessus sont non thérapeutiques et non médicales. Elles ne doivent en aucun cas se substituer aux traitements spécifiques d'une pathologie, qu'ils soient allopathiques ou de médecines complémentaires, mais au contraire les accompagner.